A propos du soin.

Des autres ou de soi, d’un animal ou d’une mission, d’une maison ou d’un jardin… Le soin. Cette vertu. Ou une injonction absolument narcissique ? Ou les deux ?

Je m’interrogeais sur cette idée, parce qu’en ce moment, je prends soin de moi même, et je trouve que c’est bien. Le jardin aussi, il va mieux quand on y travaille. Pas dans un élan performatif ou je me mettrai tout d’un coup à boire du jus vert et plus du tout de café ou de coca light (par exemple) ou façonnerai un jardin à la française, mais plutôt à penser d’abord “et moi, j’en dis quoi, pour moi”. Simplement de prendre soin de savoir, sentir, écouter son chahut avant de chercher à corriger celui des autres.

Bon, c’est passé par la nutrition, puis le sport, cette révélation géniale qui force à figer quelques heures dans une semaine pour se retrouver tout seul face à son corps. Le sien, à soi. Tiens, dans soin, y’a soi.

Mais il y a aussi toi. C’est à dire - & c’est totalement introspectif et puis… qui me lit ? - que j’ai le sentiment qu’avoir le sentiment d’avoir pris soin de son soi, permet de mieux trouver sa place avec les autres. Pas trop donner parce qu’on a dejà pas mal accordé de temps à soi même, avec pour autant assez d’énergie pour se consacrer à construire avec les autres. Des relations ou des idées. De l’amour aussi. (ça marche avec les legos, les enfants, les amis, je travail…).

Je frémis : et si j’avais écrit un article de développement personnel ? Quel enfer. Je m’en vais vite procrastiner. Et merde. Et si c’était prendre soin de soi AUSSI ?

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